Les groupes de réflexion en société : quels critères pour évaluer leur crédibilité?

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Premier séminaire interne de l’été 2021! Jeudi le 8 juillet, nous aurons droit à une présentation de Serge Nguiffo Kayim, candidat au doctorat en philosophie pratique de l’Université de Sherbrooke (dirigé par François Claveau), qui nous parlera des récentes avancées de son projet de recherche doctoral. La présentation prévoit une durée de 30 minutes; les 30 suivantes seront consacrées à la discussion. 

Résumé de la présentation
Les groupes de réflexion, très connus sous le label de ‘‘think tanks’’, sont omniprésents dans notre société contemporaine. On en dénombre plus de 6000 dans le monde entier. Aux É.-U., ils sont le 5e pouvoir après l’exécutif, le législatif, le judiciaire et les médias. Se réclamant principalement de spécialistes incontournables des questions politiques et d’éclaireurs chevronnés auprès des décideurs, des médias et des citoyens, ces groupes d’experts attirent à la fois de l’admiration et de la méfiance. Pour certains observateurs, au regard de leurs actions sociales, ils sont une chance pour la société, et pour d’autres ils sont un danger. Dans ce contexte de jugements d’appréciation antagonistes relatifs à l’importance des think tanks en société, quel regard doit être celui du philosophe amoureux d’épistémologie sociale ? N’est-ce pas un regard d’évaluation de l’importance de ces groupes d’experts à partir de critères de crédibilité sociale plutôt qu’à partir de l’observation de leurs actions sociales? Autrement dit, partant du principe que nos actions sociales sont tributaires de nos postures sociales, quels seraient, dans le cas des groupes de réflexion, les critères d’évaluation de leur crédibilité en société? Telle est la question à laquelle la présente communication se donnera pour objectif de répondre.

This content has been updated on November 6th, 2021 at 11 h 11 min.